Press Releases


27 juin 2011

L’association Enfants du Mékong édite la quatrième édition de son livre de recettes français-anglais. L’occasion de faire une bonne action tout en s’offrant un ouvrage qui égayera vos repas. Pour vous en convaincre, vous trouverez une recette à la fin de l’article !
 Pour 150 HKD, vous pouvez faire un cadeau original et une bonne action.
« La première édition, publiée en 2001, est complètement épuisée, explique Agnès Sebaux, qui a piloté le projet. Les éditions de 2005 et 2008 sont également sur le point de s’épuiser. Nous avons donc considéré que c’était le bon moment pour sortir une nouvelle version du livre. » Depuis dix ans, le livre, qui recense des recettes de tous types, connaît à chaque nouvelle édition un vif succès et permet à Enfants du Mékong (EDM) de lever des fonds pour l’un de leurs projets.
Pour la version 2011, publiée à la fois en anglais et en français, comme les précédentes, 92 volontaires sont à l’origine des 110 recettes, récoltées lors de l’appel à recettes lancé par l’association en octobre dernier. Ces « cordons bleus », comme les appellent les bénévoles d’EDM, sont essentiellement des membres de la communauté d’expatriés de Hong Kong, et en grande majorité des Français, car ce sont les premiers utilisateurs des premières versions. A noter que Patrick Goubier, de Chez Patrick, a également partagé l’une de ses recettes pour la réalisation du livre. « Mais pas d’inquiétudes, sourit Claire Zanetto, même si certaines sont assez festives, la plupart des recettes sont faciles à réaliser. »
Seulement trois délégations d’Enfants du Mékong proposent des livres de recettes. Singapour est à l’origine de l’initiative, il y a dix ans, suivi par Hong Kong peu après. Londres a lancé l’année dernière la première édition, spécialisée dans les plats asiatiques. « Nous avons choisi de ne pas privilégier la cuisine asiatique, explique Agnès Sebaux. Nous avons choisi des recettes dont les ingrédients sont disponibles à Hong Kong, un mélange d’Europe et d’Asie. Les critères étaient : originalité et simplicité ! » Le plus de la nouvelle édition : une partie « amuse-bouche » qui propose des mets simples et conviviaux pour l’apéritif.
Pendant six mois, les bénévoles d’EDM à Hong Kong ont travaillé à la réalisation du livre et à la recherche de sponsors (Tefal, Shanghai Tang, Mandarin Oriental , Pricoa Relocation, Bayard, Ta Da!, La Creperie, l'Epicier). Entre la réception et le tri des recettes, la traduction en anglais, la relecture, la mise en page réalisée par Sandrine Lalanne et finalement l’édition, plus de dix personnes se sont mobilisées pour pour proposer cette quatrième édition. « Nous avions un certain degré d’exigence », affirme Claire Zanetto. Selon les estimations de l’association, les 2.000 exemplaires devraient être écoulés en trois ans. Vendus 150HKD, ils sont par exemple disponibles à la librairie Parenthèses, dans les cafés-accueils et dans toutes les ventes ponctuelles auxquelles Enfants du Mékong prend part. « A la base, le livre était aussi édité en anglais car de nombreuses familles françaises ont des helpers qui ne parlent pas français, se souvient Agnès Sebaux. Mais maintenant, nous voulons aussi toucher la communauté anglophone de Hong Kong. C’est également une bonne idée de cadeau à ramener en France. » Les bénéfices des ventes des livres de recettes seront intégralement versés à l’un des projets d’Enfants du Mékong en Asie du Sud-Est.

La recette des petits pots de crème au Bailey’s
Proposée par Amélie Moulin
Réalisation : Très facile
Préparation : 10 min
Cuisson : 20 min ,1 h au réfrigérateur
Ingrédients pour 4 personnes : 4 jaunes d’œufs, 60 g de sucre en poudre, 25 cl de lait entier, 15 cl de Bailey’s, 4 macarons du parfum de votre choix
Réalisation
·         Préchauffer votre four à 150°C et préparer un bain-marie.
·         Mettre le lait et le Bailey’s dans une petite casserole. Porter à ébullition et retirer du feu dès les premiers frémissements.
·         Dans un bol, fouetter vivement les jaunes d’oeufs et le sucre, puis verser peu à peu le mélange Bailey’s-lait chaud tout en remuant avec un fouet. Verser dans 4 petits pots.
·         Placer les pots au bain-marie et faire cuire au four pendant 20 min.
·         Sortir du four, laisser refroidir à température ambiante puis glisser les pots au réfrigérateur.
·         Servir les petits pots froids décorés de macarons émiettés sur le dessus.
 
Varier les macarons selon vos goûts. Ce dessert s’accompagne volontiers d’une glace ou d’une coupe de fruits rouges.


Enfants du Mékong
Est-il encore nécessaire de présenter Enfants du Mékong ? Consacrée à l’éducation, l’association permet, par un système de parrainage, de financer la scolarité d’un enfant d’Asie du Sud-Est. EDM finance aussi d’autres projets, comme la construction d’écoles. A savoir qu’à Hong Kong, l’association a été reconnue d’utilité publique et permet donc de bénéficier d’abattements fiscaux en cas de don.
Pour en savoir plus
www.enfantsdumekonghongkong.blogspot.com, le blog de la délégation Hongkongaise.
www.enfantsdumekong.com, le site français de l’association
edmhk@enfantsdumekong.com





     









Nous n’étions pas certaines que ce type de sujet parfois lourd et douloureux rentre dans notre ligne éditoriale. Hong Kong Madame abordant des thèmes totalement différents et bien plus légers, il faut l’avouer ! Mais nous avons tout de même rencontré, écouté, et entendu les mots de cette association. Non sans émotions ! On doit dire que c’est assez bouleversant de prendre conscience que quelques uns se donnent à fond pour une cause quand d’autres se laissent vivre, bercer par un quotidien rassurant, tranquille et paisible. Ici, à Hong Kong, nous sommes nombreux à pouvoir aider. Mais le pas entre la conscience et l’action n’est pas toujours évident à franchir. L’association « Les Enfants du Mékong » existe depuis plus de 50 ans. Un pari réussi, une belle aventure ! De nombreuses années d’engagement au service de l’enfant en difficulté en Asie du Sud-Est. Des centaines de bénévoles ultra-investis entre la France au siège social et en Asie dans les délégations régionales et sur le terrain. L’association accompagne une jeune population qui grandit, afin de lui offrir un avenir sans qu’elle soit coupée de ses racines, de sa culture, sa famille et sa langue. Vous pouvez donc dès maintenant parrainer un enfant. Il ne suffit pas juste de donner de l’argent tous les mois, vous créez un lien avec l’enfant. Vous pourrez suivre sa scolarité, échanger des lettres et des dessins. Avec 24 euros par mois, vous permettez à l’enfant d’aller à l’école et de s’instruire plutôt que de travailler. Cette somme finance également les besoins en nourriture de sa famille. François Foucart, Président, vous propose de les rejoindre dans une démarche généreuse résumée par cet appel : « Le don, ressource illimitée de l’humanité ». A bon entendeur …
Enfin, pour finir de vous convaincre, rendez-vous le vendredi 10 décembre de 18h à 19h au LFI, dans la salle polyvalente du lycée Blue Pool Road, pour rencontrer cinq étudiants cambodgiens parrainés depuis leur jeunesse. Venez nombreux les écouter et discuter avec eux. Une jolie leçon de vie au programme.

hongkongmadame.com




















Mongkrath, Pisès, Ritty, Vibol et Kila ont aujourd’hui entre 18 et 22 ans. Ils viennent de repartir pour Phnom Penh après un premier week-end magique hors de leurs frontières et il n’est pas sûr que ce soient nos cinq visiteurs qui aient retiré le plus de cette rencontre inoubliable.



Mongkrath, Pisès, Ritty, Vibol et Kila









Tous originaires de la province agricole du Banteay Manchey au Nord-ouest du pays (à l’exception de Pisès), ils ont connu l’association Enfants du Mékong (EDM) à des âges différents mais tous s’accordent sur un point : ils n’auraient pas pu continuer leurs études sans elle. En effet, dans la majorité des familles du Cambodge, continuer ses études constitue un double poids financier pour les parents devant, non seulement, subventionner les études, mais en plus, ne récoltant plus le fruit de leur travail potentiel.




Prêts pour la visite du Cyberport








Hong Kong ou le rendez-vous des premières fois
Ils étudient tous aujourd’hui à Phnom Penh dans les meilleures universités du pays grâce à l’aide financière de leurs parrains (39€ par mois pour se loger, se nourrir, les transports et un résidu d’argent de poche) et grâce à l’accompagnement dans leurs études et l’apprentissage de la vie adulte apportés par le Centre Mérieux (voir article).
Pour ces cinq jeunes, les plus méritants des 160 boursiers du programme, ce voyage aura été l’occasion de nombreuses "premières fois": premier passeport, premier voyage en avion, première douche chaude, premières gorgées de vin et premier fromage français bien-sûr ! 
Au programme de leur week-end chargé : Visite du Cyberport  (un grand merci à Daniel Altier de Dragages Hong Kong pour sa disponibilité et ses passionnantes explications), rendez-vous avec un courtier, rencontres avec les lycéens et conférence auprès de la communauté Française mais aussi détente et découverte de la ville, des dim sum du City Hall et des plages de Hong Kong … Il est certain qu’ils n’oublieront jamais ces quelques jours mais eux aussi nous ont beaucoup appris.




Pisès, Mongkrath et des lycéens du LFI








5 étudiants, souriants et attachants mais surtout brillants et d’un courage étonnant

Vibol qui se destine à être ingénieur informatique, et n’exclue pas de monter un jour son propre business, une fois qu’il aura appris son métier, nous raconte : "La vie, ici c’est cours de 7h à 11h puis 13h à 17H à l’Université puis diner à 17h30 au centre Mérieux et ensuite à nouveau 2 heures d’étude au Centre d’Informatique et de Français. Ensuite on part dormir dans notre foyer, sauf si on doit encore réviser."
Kila, en 3ème année à l’Institut Technologique du  Cambodge, est le seul enfant de son village à avoir continué ses études. Et pour cause, il n’y avait pas d’école. Aidé à partir de 9 ans par EDM, il allait à l’école le matin et gardait les bœufs l’après-midi tout en révisant sur ses livres. Petit génie, il adore aussi le football, y joue à 5h30 le samedi matin car c’est à peu près le seul moment qui lui reste dans son emploi du temps ! Il nous confie sa joie qu’une école existe désormais chez lui.
Ritty a commencé l’école à 6 ans et arrêté à 12 ans, faute de collège dans son village. Elle a pu reprendre trois ans plus tard grâce à EDM. Brillante et ambitieuse malgré ces 3 ans de retard, elle s’est accroché et grâce à ses études, se destine à devenir à moyen terme, Directrice Financière dans une entreprise au Cambodge. Un petit rêve dans un coin de sa tête : avoir la possibilité d’aller voir un jour sa grand-mère, journaliste qui vit à Paris.
Mongkrath, lui, se destine à la recherche dans le domaine agronomique. Il prépare une thèse de fin d’étude consacrée au manioc. Et un juste retour des choses serait pour lui d’apporter ses connaissances aux agriculteurs de la région dont il est issu.
Pisès, alias Mister Special, sera plus tard professeur de mathématique et aimerait aller donner des cours aux enfants de son village. Il était ravi d’assister à un cours de mathématique au Lycée pour observer les méthodes pédagogiques.
Un don réciproque !
Je laisserai conclure les deux "bambous", volontaires EDM en mission au Cambodge,  qui nous ont bien exposé les différents enjeux dans ce pays ravagé par  son passé et sa pauvreté.
Vianney, en charge de recherche de financements pour des projets locaux, tient à nous rappeler que ce sont les plus brillants que nous rencontrons mais qu’une première réussite pour EDM peut s’illustrer ainsi : "Amener un enfant à étudier ne serait-ce que jusqu’au collège peut le sauver de futurs prêteurs mal intentionnés. Une fois agriculteur, la simple compréhension d’un taux d’intérêt peut par exemple éviter à certains de rentrer dans la spirale de l’endettement".
Claire, 25 ans, en charge de la formation au Centre Mérieux et "maman" en charge des 17 filles de son foyer en 1ère année d’Université à Phnom Penh, aide aux devoirs, aux nécessités du quotidien mais participe aussi de l’apprentissage des codes relationnels et des cadres sociaux qui leur permettront plus facilement de fonder plus tard un foyer.  Avec une émotion joyeuse, elle s’exclame : "Mes 17 filles, elles me disent tout le temps merci mais je leur dis merci aussi !"


Eric Ollivier (www.lepetitjournal.com/hongkong.html), mercredi 15 décembre 2010


Un grand merci à Charlotte, Claire, Claire-Odile et Béatrice de l’équipe Hong Kong des Enfants du Mékong ainsi qu’aux deux bambous, Claire et Vianney, qui nous ont tous transmis leur enthousiasme communicatif.
Pour contacter les Enfants du Mékong : Charlotte Saubestre, (852) 9161 0831, edmhk@enfantsdumekong.com